L'imagerie thermique peut être utilisée pour déterminer s'il y a une inflammation dans une zone douloureuse à la palpation ou pour détecter une zone de circulation sanguine accrue en l'absence de douleur ou de signe spécifique. Jusqu'à trois semaines avant l'apparition d'une boiterie les changements inflammatoires peuvent intervenir sur les tendons et articulations car le mécanisme instinctif de survie conduit le cheval à masquer la douleur.

Des schémas thermiques très distincts s'observent lorsque des lésions articulaires ou une dégénérescence osseuse sont présentes chez le cheval. Dans les syndromes de douleur chronique ou les processus dégénératifs chroniques tels que l'arthrite, il y a initialement une augmentation du flux sanguin qui se traduit par une augmentation de la température articulaire. Au fil du temps, le cheval cessera d'utiliser l'articulation et l'inflammation diminuera, mais la douleur subsiste, ce qui entraîne une augmentation du tonus sympathique et de la vasoconstriction. L'articulation semble plus froide qu'auparavant. Les caméras d'imagerie thermique que nous utilisons sont extrêmement sensibles et peuvent détecter les variations de température subtiles associées aux problèmes articulaires, l'une des principales causes de boiterie chez le cheval.
D'autres tests peuvent être nécessaires, mais un diagnostic précoce de l'arthrite par votre vétérinaire permettra une thérapie médicamenteuse ou un soutien par des plantes médicinales. Plus tôt le cheval sera pris en main, meilleur sera le pronostic, et le cheval sera plus à l'aise.